Cette note politique examine les conséquences prolongées de la pandémie COVID-19 sur l'éducation. En se concentrant sur sept pays - le Burkina Faso, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Niger et le Nigéria - la note met en évidence les domaines critiques nécessitant une attention et une intervention urgentes.
Les principales conclusions révèlent que le COVID-19 a entraîné d'importantes pertes d'apprentissage, augmenté les taux d'abandon scolaire et nui à la santé mentale des apprenants. Les enseignants sont confrontés à des taux d'attrition élevés et à des problèmes de bien-être mental en raison d'un soutien inadéquat. L'intégration des TIC dans l'éducation a révélé et potentiellement élargi les inégalités existantes, tandis que les améliorations des infrastructures WASH (eau, assainissement et hygiène) ont été irrégulières.
La note appelle à des stratégies globales pour résoudre ces problèmes, notamment en évaluant les pertes d'apprentissage, en soutenant les programmes de rattrapage et en améliorant la formation des enseignants. Elle souligne la nécessité d'une infrastructure TIC solide, d'un accès équitable aux technologies numériques et d'investissements soutenus dans les installations WASH. En outre, elle plaide en faveur de plans de préparation aux situations d'urgence à tous les niveaux de la gestion de l'éducation afin de garantir la résilience face aux crises futures.
La note politique conclut en exhortant les gouvernements africains à donner la priorité à des interventions fondées sur des données probantes pour préserver les progrès vers une éducation inclusive et équitable, en s'alignant sur les cadres éducatifs mondiaux, continentaux et régionaux.